Nom. Pascutto
Prénom(s). Bianca
Surnom(s). Biou
Âge. 15A
Sexe. F♀
Date&lieu de naissance. Bari (Italie), 25.10
Nationalité. japonaise
Origines. italiennes
Sexualité. hétéro stricte
Groupe. détenteurs
Rôle. étudiante
Est ici depuis. 2min. tu me fais visiter?
Feat. mercedes (odin sphere)

Qualités&défauts
q : apaisante, vitaminée, silencieuse, souriante, aventureuse, rêveuse, déterminée.
d : possessive, pathétique, théâtrale, négligeable, vulnérable, sceptique, malhonnête.

Pseudo. mournoë
Âge. 15A
Comment es-tu tombé là ?. partenariat
Suggestions ?. pour l'instant, aucune♥
Le code. OK PAR HISA

Comment as-tu connu Hayasaki ? « C'était aux environs de la nouvelle année. C'était une découverte tout à fait hasardeuse. Nous étions tous rassemblés chez un ami pour se souhaiter une joyeuse année, et là, pendant que je change la musique, je tombe sur votre site. Je ne sais pas tellement comment la page s'est ouverte, mais il était là. J'ai passé la soirée à geeker. Quelques mois plus tard, je m'envole, et je suis ici. »

Et qu'en penses-tu ? « Vous savez, avant mes 15 ans, j'étais super renfermée et timide. Parce que c'est rare de se découvrir une passion à cet âge, et les autres jeunes sont haineux et méprisables. Et moi, j'aime les plantes. J'aime la singulière odeur qu'ils dégageaient après avoir été arrosés, j'aime la satisfaction de voir une fleur éclore. J'aime fourrer mon nez dans les pétales d'une rose, me frotter les mains avec de la lavande, me cueillir un bouquet de muguets frais. Mais pour les autres, j'étais une " jardinière qui aimait passer son temps dans la boue ". Déchéance de la jeunesse bien lotie dans la bulle protectrice de leurs parents. Alors ici, c'est le dépaysement total, l'absolue perfection d'enfin avoir un endroit qu'on pourrait appeler " chez soi " et un environnement idéal pour cultiver ma passion. »

Tu crois au paranormal ? « Il serait difficile de trouver quelqu'un ici qui n'y croit pas. À moins que vous soyez aveugles, vous avez du remarquer que quelque chose dans le monde ne tourne pas rond. C'est évident, toutes ces énigmes et ces mystères ne peuvent pas rester sans étiquette " paranormale ". Ce qui n'a pas de sens s'explique par l'insensé. Et en tant que détentrice, je peux maintenant clairement affirmer que je crois, que je suis sûre que le paranormal est là, autour de nous. Et nous guette. »

Un fantôme apparaît devant toi. Que fais-tu ? « Je ne sais pas ce que je ferais s'il semble malsain, malveillant. Je m'enfuirais sûrement, je me cacherais quelque part sans trop d'espoir, et je serais terrifiée. Mais s'il a l'air gentil, pourquoi ne pas s'agenouiller, l'effleurer, le rassurer? Je lui aurais bien offert quelque chose à manger, comme à un adorable chat errant, mais je suis pas sûre que les esprits puissent apprécier ce genre de choses. »

Tu avais un rêve en venant ici ? « Un chambre envahie par une végétation folle, colorée et verte, vitaminée. Des fleurs qui dégagent une odeur sucrée et étourdissante, des plantes en pot sur le rebord de la fenêtre, qui serait grande et lumineuse. Une belle vue, et quelques arrosoirs légers posés dans un coin. Un lit immense, moelleux, et une compagnie amicale. Ça, ce serait mon rêve. »

Et quel serait ton pire cauchemar ? « Il ferait sombre et inhospitalier dans une chambre ravagée par le temps qui passe. Un lit qui n'épargne aucun couinement, une fenêtre minuscule en hauteur, avec un rebord minuscule même pas adapté pour un cactus. Des murs en béton, un sol froid. Seule dans une chambre dont les murs se referment sur moi. »

Tu nous caches quelque chose non ? « Je suis malhonnête, sans avoir de mauvaises intentions. Je ne comprends juste pas ce qu'il y a de mal à cacher une vérité qui ne nous concerne que nous. Jamais ça n'altérera votre vie de savoir que ma mère s'appelle Frazesca au lieu de Paolina, mais quel plaisir ténu que de vous voir crédules. Ce n'est pas que des petites choses que je cache ou que je camoufle, mais je cultive mes mensonges à la manière de mes plantes : j'en prends soin. »

Tu possèdes un esprit ? Et si oui, dis-nous en plus ! « J'étais grimpée sur le toit ce soir-là. On habitait à la campagne, loin de la pollution lumineuse et auditive, une bienveillante quiétude. Quand on levait le regard, on apercevait ces milliers d'étoiles dissimulées par les lampadaires, par les phares, par les ampoules. Elles sont légion. Elles émettent une douce lumière argentée. Je baisse le regard. Depuis toute petite, je me suis sentie un peu différente : jamais étonnée par des éléments anormaux, jamais effrayée par une coupure de courant quand les autres hurlaient. Je l'ai vu apparaître très doucement, très majestueusement. C'était l'apparition d'un roi, de mon roi. Je me surpris à ne pas être surprise. Il se dresse sur ses pattes arrière, rugit férocement. Mon esprit est le roi de la jungle. C'est un lion. »

Un mot pour te décrire ? « Contradictoire. Une nature douce côtoie une menteuse pathologique et compulsive. Et en même temps, j'aime la chaleur d'un groupe d'amis soudé, j'aime la complicité. Mais si vous n'êtes pas assez proches, je devrais retenir mon côté sombre de façon à ne pas trahir ces secrets que tous semblent vouloir confier à la fille à la couronne à fleurs. »

Et physiquement, tu as des particularités ? « J'aime prendre soin de moi. Une trousse de toilette remplie de crèmes hydratantes, de fonds de teint, d'anti-cernes, de concealers. Je reste toujours dans le nude, dans les teintes crèmes ou pastel. Peut-être que vous ne remarquerez même pas tout ce que je porte sur mon visage, tellement c'est discret, mais moi je vois la différence. Une superficialité discrète, donc. Le plus voyant serait sûrement ces couronnes de plantes, de roses, de fleurs. Comme une princesse florale sans autorité. N'y voyez pas une marque de narcissisme, juste un hommage à ma passion. »

Quelqu'un te pousse sans dire pardon. Tu réagis comment ? « J'ai des choses plus importantes à faire. Franchement, m'attarder sur ça, c'est pas très intéressant. Et puis ça m'apporterait rien de m'énerver inutilement. J'imagine que je ferais rien de particulier. Je mémoriserais sûrement son visage. Oh et puis si c'est quelqu'un que je connais, je sourirais sûrement. »

Si on te cherche, où peut-on te trouver dans le pensionnat ? « Là où ça sent meilleur, là où il y a des plantes et des baies et des fruits. »

Tu as déjà touché à des substances illicites ou des armes ? « Substances illicites, ouais. Fière partisane du mouvement hippie que je n'ai pas eu la chance de connaître, contrairement à mes parents. J'étais jeune la première fois que j'ai consommé (et je le suis toujours d'ailleurs), j'avais sûrement l'air ridicule, mais bon j'ai apprécié. Mais les armes, non, pas tellement. J'en ai vu passer des répliques, avec mon ex passionné d'airsoft. Maintenant, c'est plus très important tout ça. »

Tu prêtes attention à ta famille, à tes proches ? « En Italie, la famille c'est un grand groupe d'amis. On s'asseyait autour d'un joyeux repas copieux qu'on avait passé la journée à préparer, et on partageait des expériences comme on le ferait en soirée. C'était super, cette proximité réconfortante, et elle me manque un peu de temps en temps. Mais j'essaie de me recréer un cocon de chaleur ici. »

Si tu devais faire un sacrifice, pour qui ou quoi serait-il ? « Je prête à sacrifier ma langue, à sacrifier ma faculté de parler. Ce serait un sacrifice assez lourd pour être conséquent. Et au final, être parmi les fleurs, c'est tout ce que je demande. Alors être muette, c'est vrai que pour une italienne, c'est important. Mais si c'est pour un être cher, je suis prête. »

De quel œil vois-tu cette histoire d'esprits et de détenteurs ? « D'un œil d'enfant émerveillé par la magie qui s'opère autour de lui. C'est fou, qui aurait cru que ces histoires étaient vraies? Merci maman pour ces contes le soir, la beauté de les voir se réaliser est incroyable. Je ne vois pas le paranormal comme une mauvaise chose. Alors j'apprécie, je savoure. »

Eh bien, bienvenue à Hayasaki ! Un dernier mot avant de se quitter ? « Merci »