mes infos Murmures : 2 Nous a rejoint le : 28/03/2013 Prestige : 0 Âge du perso' : 17 ans Avatar : original by Viccolatte colorisé Présentation : REST IN PEACE
| a écrit ce message le : Ven 29 Mar - 1:04 | | Rayen Indira Pierce IDENTITY « les feuilles se groupent en constructions d’ailes nous tranquillisent sur une île et monte comme l’ordre des archanges » Nom. Pierce {Américain}Prénom(s). Rayen {Native American - Cherokee - Fleur en Mapuche - originaire du chilli et de l'argentine puis s'est répandu en amérique} Indira {Tibétain - Déesse d’une beauté extraordinaire}Surnom(s). RIP, Ray, Pastèque, Bébé, Goldorak Âge. 17 ans Sexe. Féminin Date&lieu de naissance. 2 Novembre à Montgomery {Alabama - USA - jour de la fête des morts}Nationalité. Américaine Origines. Cherokee {côté paternel} et Tibétaine {côté maternel}Sexualité. Pansexuelle Groupe. Visionnaire Rôle. Étudiante Est ici depuis. Ses douze ans, ça fait longtemps Feat. original by Viccolatte {colorisé}Citation. Tristan Tzara DERRIÈRE L’ÉCRAN Pseudo. Bébé Chenille Âge. 19 ans Comment es-tu tombé là ?. Un jour je deviendrais ein magnifique papillon ! Mais demain, aujourd'hui ça n'a pas marché. aie. Suggestions ?. N'ayez pas peur, ça va bien se passer. Le code. OK PAR HISA
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TELL ME I'M NOT A LIE C'est cette partie qui va déterminer le caractère et le comportement de votre personnage. En prenant ce modèle, la description de la psychologie de votre personnage doit être écrite sous forme de texte. N'hésitez pas à bien développer. Surtout, n'oubliez pas de glisser discrètement les informations liées à son esprit s'il en possède un, et la manière dont il voit cet esprit/cette histoire.
“ une lumière bleue qui nous tient ensemble aplatis sur le plafond c’est comme toujours mon camarade comme une étiquette des portes infernales collées sur un flacon de médecine ” | Miroir mouroir | il y a de l’autre côté un secret à ne pas révéler. Quand je l’ai vu se faire ensevelir par tout ce bleu, j’ai voulu m’y jeter moi aussi. Quand j’ai compris qu’il allait mourir, j’ai voulu m’y jeter, j’ai voulu ... Pour voir la flamme s’éteindre aussi vivement qu’elle avait brillé, pour assister à notre fin ; perdues ensemble dans les limbes, adieux aux dernières étincelles qui ont déjà disparus. J’ai voulu graver sur nos tombes la beauté fulgurante de ce moment. J'ai cru en l'apothéose qu'il m'avait promis ce soir là ; le dernier avant la foire aux cauchemars. J’en avais assez de la craindre, je voulais qu’elle arrive, qu’elle se produise, qu’elle m’éblouisse et qu’elle me tue. C’est pour cette raison devenue folle que je l’ai serré dans mes bras, comme s’il était l’ange que j’attendais alors qu’il me chuchotait « Demain, je mettrais fin à ce cauchemar, demain. » Et j’ai voulu lui dire que demain était trop tard mais il s’est évanouit hors de mon rêve, n’y laissant qu’un souvenir émeraude. Alors j’avançais sans lui vers la mer qui commençait à s’agiter. Quand je me suis retournée, j’ai vu le sable saigner, des marres rougeâtre s’y dessiner. Le bleu s’échappe odieux entre mes doigts qui implorent, le rouge m’enlace furieusement criard et répugnant. Je ne pouvais pas, « pourquoi » n’est plus une question, c’est par politesse que je l’énonce sans la poser car jamais je n’y ai trouvé réponse. Fatigue qui me ronge et les regrets cicatrisent sur son visage invisible. C’était moi. C’était à moi qu’il avait confié une moitié de destin. C’était nous. Je suis arrivée trop tard. Le bleu et le rouge maculent tout. Une fraction de seconde face au miroir, je me suis haï si fort, ce reflet malade de sa propre existence, je voulais le briser, le briser, le briser. Ce n’était pas moi. C’était nous ; que j’avais laissé délabrés, meurtris, pourris, fanés. Et l’instant d’après, quand la vague eut emporté son corps et ma mémoire, je n’avais plus prétexte à vouloir m’y noyer. J’étais debout mais il manquait quelqu’un ; ailleurs je gisais dans le sable empourpré, dévastée parmi les cadavres de mes amis éplorés. __________________________________________ | Enfants infants | sans savoir qu’ils étaient les héritiers désignés de la cruauté. Quand j’ai croisé leur regard pour la première fois, j’ai voulu m’enfermer et jeter la clé. Là aussi j’ai voulu, mais ma volonté de fillette a faillit, ce n’était pas la dernière fois mais je ne le savais pas. C’est comme ça que je les ai connus. Nous avions douze ans, chacun de nous souriait comme si nous avions déjà trop vécus. Je ne sais pas exactement pourquoi, souvent je me retrouve dans cette salle de classe. Je souris bêtement devant mon vieux bureau, j’y ai gravé mon histoire à coup de compas ; notre histoire. Je repense à Selena assise à côté de moi, nos regards complices, les brimades des professeurs, nos trocs de gouter et de destinée ; Rien n'est coïncidence ... mes ongles griffent mon visage, je ne me souviens plus de la fin, ici il n’y a plus personne. Un courant d’air glacé. Là-bas la fenêtre est ouverte, elle n’est jamais fermée, mais j’ai un pressentiment ... comme si quelque chose venait de s’en échapper, je me précipite pour tenter d'apercevoir le fuyard. Et je me réveille, fixant le plafond blanc, blanc à en vomir, je déteste le blanc, c’était la couleur du drap qu’on avait déposé sur son corps encore chaud ; presque vivant mais déjà mort. Quand je tourne la tête il n’y a personne, je ne suis pas dans mon lit. L’odeur du vide flotte dans l’air, je sens mon coeur se serrer, sans comprendre pourquoi, encore une fois, je ne pleure pas. __________________________________________ | Amour amer | elle avait perdu sans même avoir connu. Quand je m’en souviens, je ressens une impuissante tristesse, je les déteste, je les déteste. Je n’en parle jamais, je crois bien que personne ne le sait, elle et lui, quand toutes les nuits je les imagine pendus à une corde. Je n’ai pas pardonné, eux non plus. J’étais malade, il fallait me soigner. C’est ce qu’ils me répétaient, ma mère et mon père, j’étais tellement désolée. J’avais peut-être dix ans quand c’est arrivé, c’était de ma faute, je le voyais dans leur regard, un mélange de haine et de désespoir qu’aujourd’hui je n’arrive pas à oublier. Mon frère, ton visage devait être si parfait. Le jour où nous nous sommes trompés de miroir, au milieu des cadavres, il était là. Le corps que je m’étais imaginé, la vie avait traversé ses yeux clos, c’était celui qui n’avait pas crié. Regardes ce que tu as fait. Le meurtre invisible, chuchotements des médecins, ma mère qui sanglote. C’était moi, encore une fois. Je les voyais, les morts me parlaient, j’étais malade, c’était pour ça. Ma mère n’a pas pu lui donner la vie parce que je n’ai pas su guérir, c’était moi. Et soudainement mon cauchemar s’est fait emporter, sont revenus le rouge et le bleu. La fête des morts, c’était mon anniversaire, ironique à en pleurer. Liliette , les jours d’après je n’ai pu penser qu’à elle. Je revoyais sans cesse l’effroi s’emparer d’elle, cette gamine en mille morceaux au milieu du couloir. Je l’avais ramené, dans mon regard il y avait la colère, le mélange de la défaite et de ne rien avoir pu faire, dans le sien il n’y avait plus rien. Et quand nous sommes sortis du cauchemar elle était décimée, plus que tous les autres, je ne veux plus lui faire de mal. __________________________________________ | Macabre Macadam | le fer et la chair étaient douloureux. Quand j’ai reçu ce coup de téléphone, je n’ai rien fait, rien dit sauf que je n’irais pas à l’enterrement. Je suis allée dans le parc et je me suis échouée là, j’ai fermé les yeux pour apercevoir son visage ridé, ses yeux emplit de sagesse et de malice, son sourire rassurant. Nuage à travers sa bouche, la fumée d’été à l’ombre du rêve. C’était la personne que j’aimais le plus, c’était sans doute celle qui m’avait aussi le plus aimé. Je ne voulais pas, j’étais tétanisée par la peur, bleue dans l’herbe. Non, tu ne partiras pas. Je priais pour qu’il ne s’agisse que d’un rêve. Ce n’en était pas un. La lumière m’aveuglait, j’avançais et sans cesse je trébuchais, j’avais à peine le temps de me relever que je tombais à nouveau, ma vision était trouble comme si j’étais en train de pleurer. Pleurais-je ? Je longeais les murs comme une estropiée, j’entendais la mer au loin, oh j’avais tellement envie d’y aller, de la voir, tomber dans ses bras. Je savais qu’elle m’y attendait. Je riais aussi comme si j’étais heureuse, j’avais l’impression que c’était faux, je me rapprochais, je l’entendais, elle racontait une histoire, ma préférée ... L’attrape rêve qui virevolte à l’air de ma fenêtre entrouverte. C’est ma chambre et pas l’océan. Grand-mère était la seule qui m’avait cru quand tout le monde me prenait pour une folle. Elle disait que c’était un don, qu’un jour je trouverais quelqu’un qui n’en aurait pas peur. C’était la seule qui m’avait cru quand tout le monde me prenait pour folle. Nous avions un jeu. Elle possédait un miroir de poche que j’avais toujours convoité sans jamais oser lui voler. Elle le cachait quelque part dans ma chambre, j’avais choix de le retrouver ou de le lui donner. Quand je lui ramenais nous nous regardions ensemble dans son reflet, nous avions les mêmes yeux. Elle se mit à me parler. « Je ressens un grand tourment. Dans mon âme se joue présentement une grande bataille. Deux loups se confrontent. Un des loups est méchant : il "est" la peur, la colère, l'envie, la peine,
les regrets, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité,
les ressentiments, l'infériorité, le mensonge, la compétition, l'orgueil. L'autre est bon : il "est" la joie, la paix, l'amour, l'espoir, le partage, la générosité, la vérité, la compassion, la confiance. »Le papier peint jaunis de ma chambre se déchire. Il y a bien la mer derrière les falaises. Alors que je pouvais enfin la voir, j’ai eu peur qu’elle se noie si loin du rivage, je lui demandais d’attendre, j’y étais presque. « La même bataille se joue présentement en toi,
en chacun de nous, en fait. »Elle s’éloignait de moi, je connaissais la suite de l’histoire mais je lui ai quand même demandé : « Grand-mère, lequel des loups va gagner ? »Et elle disparue. Je me suis mise à courir, désespérément, je voyais son corps se dissoudre dans l’eau noire, la lumière s’était affadie, il n’y avait plus que l’obscurité d’une nuit déjà avancée. J’y étais presque. J’ai sentis qu’on m’attrapait le bras, mes pieds au bord de la roche, je faillis tomber, j’en avais envie. Je me suis mise à hurler, à frapper de toutes mes forces, dans mes mots il y n’y avait que la colère, l'apitoiement, l’horreur ... c’était le loup méchant que je nourrissais depuis si longtemps. Je faisais mal, je soulageais ma propre douleur en abattant mes poings sur celui qui m’avait sauvé. A mesure que je broyais mes phalanges sur le métal ensanglanté ... pleurais-je ? Peau pâle et douce qui m'étreint, le liquide rougeâtre qui coule de nos plaies, nos lèvres qui se mordent pour ne pas crier, ou peut-être n’est-ce que les miennes. La souffrance que nous partageons. Requiem tu n’avais jamais aussi bien porté ton nom. Je me laissais mourir dans tes bras, une silencieuse complainte, j’espérais encore chasser le fantôme avec toi, même après ça. La vieille Cherokee était partie, maintenant je n’avais plus que toi, plus que vous pour croire en moi. « C’est celui que tu nourris qui va gagner, que tu nourris ... que tu nourris ... que ... »__________________________________________ |
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